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A U T O R I T É B A N C A I R E E U R O P É E N N E

4

L’ABE a poursuivi ses travaux en vue d’amélio-

rer la

comparabilité des exigences de fonds

propres

, dans le cadre de son vaste examen

de l’approche fondée sur les notations in-

ternes (NI) entamé l’année précédente. Le

recours aux modèles internes représente un

élément d’amélioration important de la sen-

sibilité au risque lors de l’évaluation des exi-

gences de fonds propres. En février, l’ABE

a publié une feuille de route pour la mise en

œuvre de l’

examen réglementaire des mo-

dèles internes

, qui consiste en quatre phases

selon les priorités suivantes: méthode d’éva-

luation, définition des défaillances, para-

mètres de risque et atténuation du risque de

crédit. La dernière phase se conclura d’ici à la

fin de 2017 et la mise en œuvre des change-

ments dans les modèles et les processus des

établissements devrait être achevée d’ici à la

fin de 2020 au plus tard, comme précisé dans

un autre avis de l’ABE.

L’ABE a continué de travailler sur les para-

mètres de risque et sur la cohérence des

ac-

tifs pondérés en fonction des risques (APR)

dans le secteur bancaire de l’Union grâce

à l’élaboration d’exercices de surveillance

annuels comparatifs pour le risque de mar-

ché et de crédit. L’exercice 2016 a couvert le

risque de crédit pour les petites et moyennes

entreprises (PME), les hypothèques de société

et les hypothèques sur des immeubles d’ha-

bitation (les «portefeuilles à taux de défaut

élevé»), ainsi que les portefeuilles à risque de

marché. L’ABE a publié deux rapports au dé-

but de l’année 2017.

En novembre 2016, l’ABE a publié son projet

final de normes techniques de réglementation

(NTR) qui précise les conditions au titre des-

quelles les autorités compétentes évaluent

l’importance des positions incluses dans le

champ d’application des

modèles internes

de risque de marché

, ainsi que les méthodes

qu’elles devront suivre lors de l’évaluation de la

conformité d’un établissement aux exigences

en matière d’utilisation d’une approche fondée

sur les modèles internes (AMI) pour le risque de

marché. En ce qui concerne les infrastructures

de marché, les trois autorités européennes de

surveillance (AES) ont publié en mars 2016 le

projet final de NTR qui met en évidence le règle-

ment sur l’infrastructure du marché européen

(EMIR) et le cadre relatif aux marges pour les

transactions dérivées de gré à gré non com-

pensées centralement, qui a été adopté en oc-

tobre 2016 par la Commission européenne.

En décembre 2015, l’ABE a recommandé l’éla-

boration d’un nouveau cadre prudentiel plus

sensible au risque pour les

entreprises d’inves-

tissement

, en tenant compte des objectifs que

constituent la préservation de la stabilité finan-

cière, la protection des investisseurs et le fait

de garantir que les défaillances soient gérées

de manière ordonnée. En juin 2016, l’ABE a lan-

cé une consultation en réponse à la demande

d’avis technique de la Commission européenne

concernant l’élaboration d’un nouveau régime

prudentiel pour les entreprises d’investisse-

ment. L’approche présentée dans le document

de discussion visait à mieux représenter les

risques pour les entreprises d’investissement

qui ne sont pas considérées comme systémiques

ni comme des entités de type bancaire, et re-

commandait la mise en œuvre d’un ensemble

unique et harmonisé d’exigences raisonnable-

ment simples, proportionnées et plus adaptées

aux risques posés par les entreprises d’investis-

sements pour les clients et les marchés.

À la suite du lancement de la première analyse

d’impact de la

norme internationale d’infor-

mation financière (IFRS)

9

par l’ABE, dans le

cadre de laquelle des résultats ont été collectés

auprès d’environ 50 banques dans l’UE, l’ABE

a publié en novembre 2016 un rapport qui pré-

sentait des observations qualitatives et quan-

titatives. Ce rapport représentait la première

initiative lancée par l’UE dans le but d’obtenir

une meilleure vue d’ensemble des dispositions

concernant la mise en œuvre de l’IFRS 9 par les

établissements. Il a mis en évidence le fait que

les banques en étaient encore aux premières

étapes de préparation en décembre 2015. Une

seconde analyse d’impact portant sur un échan-

tillon de banques similaire a débuté à la fin

de novembre 2016.

En novembre 2016, à la suite de la consultation

publique sur les propositions initiales, l’ABE

a publié les orientations finales relatives à la