A U T O R I T É B A N C A I R E E U R O P É E N N E
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active sur les médias sociaux, les commentaires
reçus de la part des participants et des interve-
nants étaient très positifs.
Une stratégie ad hoc a été élaborée afin de com-
muniquer les résultats du test de résistance
de 2016 mené à l’échelle de l’Union européenne.
Elle prévoyait un certain nombre d’entretiens
et de séances d’informations techniques avec
des journalistes, ainsi que la publication de do-
cuments pertinents sur le site internet. Les ré-
sultats de l’exercice de transparence annuel ont
également suscité beaucoup d’intérêt de la part
de la presse, en particulier les résultats relatifs
aux prêts non performants. Les effets du réfé-
rendum britannique sur l’appartenance du pays
à l’Union européenne représentaient également
un nouveau défi en matière de communication
aussi bien externe qu’interne. L’ABE a partagé
sa position officielle sur les répercussions que le
Brexit aurait pour elle dans le cadre de nombreux
entretiens et discours, mais aussi, en interne, par
la création d’une rubrique ad hoc sur l’intranet.
Avec 173 articles et communiqués de presse
publiés en 2016, contre 158 l’année précé-
dente, l’ABE s’est conformée aux attentes en
matière d’activités de sensibilisation. Son site
internet a enregistré un nombre régulier de vi-
sites: 2,79 millions de visites (+ 23 % par rap-
port à 2015), ce qui correspond à 8,87 millions
de pages consultées (+ 17,3 %). À la fin de l’an-
née, le nombre d’abonnés au compte Twitter
de l’ABE avait augmenté de plus de 50 % par
rapport à l’année précédente, atteignant plus
de 4100 abonnés. En 2016, la communauté
LinkedIn de l’ABE a également augmenté pour
atteindre 7400 abonnés à la fin de l’année, soit
une augmentation de 17 %.
Gestion budgétaire et financière
En 2016, l’ABE a exécuté 96,8 % de son budget.
Étant donné que 2016 a été une année difficile
pour la gestion budgétaire de l’ABE, en grande
partie du fait du référendum britannique sur
l’appartenance du pays à l’Union européenne, ce
résultat peut être considéré comme acceptable.
En 2015, l’ABE a demandé un budget rectificatif
à la hausse en raison de la chute de la valeur
de l’euro par rapport à la livre sterling. En 2016,
en revanche, les taux de change ont suivi la
tendance inverse et, au cours de l’été, l’ABE
a demandé un budget rectificatif à la baisse
de 1,572 million d’euros, faisant ainsi passer
son budget de 38,064 millions à 36,492 millions
d’euros. Les effets du référendum se sont pro-
longés tout au long du second semestre de l’an-
née et ont continué à renforcer l’euro. L’incer-
titude politique a également eu une incidence
négative sur les plans de recrutement de l’ABE
et, par là même, sur les dépenses de personnel.
PRINCIPAUX SECTEURS
D’INTERVENTION EN 2017
Surveiller les technologies financières et le périmètre
réglementaire.
Rédiger des documents d’information à l’intention des
consommateurs concernant les risques, les coûts et
les avantages des produits et des frais financiers pour
les services associés à un compte de paiement.
Étendre l’échantillon de banques de l’ABE.
Se préparer au test de résistance de 2018.
Recenser et prévenir les risques potentiels en 2017.
Surveiller la planification des mesures de résolution
et les collèges d’autorité de résolution dans l’Union
européenne.
Accroître la concurrence, améliorer la sécurité et
faciliter l’innovation sur le marché des paiements de
détail dans l’UE.
Développer davantage la stratégie de surveillance des
risques liés au processus de contrôle et d’évaluation
prudentiels, au risque de taux d’intérêt du portefeuille
bancaire et à l’informatique.
Faciliter et surveiller la mise en œuvre du corpus
réglementaire unique par les autorités de surveillance
et évaluer la convergence des pratiques de
surveillance.
Élaborer d’autres produits stratégiques et d’autres
orientations sur la planification des redressements.
Veiller au fonctionnement efficace des collèges des
autorités de surveillance.
Améliorer les activités de formation de l’ABE.
Évaluer l’équivalence.